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Morglaz Prog

Soyez les bienvenus sur le blog de Morglaz Prog' ! Ici : reviews, impressions et histoires de concerts...

NEXUS - Monolith

Monolith régale avec un album tout beau, tout neuf. Les adeptes du genre comme les amateurs de son plus « classique » pourront s’en donner à cœur joie avec ce véritable chef d’œuvre tout droit venu du Canada. Equilibré, que ce soit au niveau de la « répartition vocale » comme musicale, et avec un vrai concept, Nexus c’est un peu l’heureux mélange de tout ce qu’on aime quand on est fan de métal, d’héroic fantasy, et un brin gamer… Enorme coup de cœur.

 

L’ouverture de cet album, avec ce premier titre, Origin, annonce immédiatement la couleur et donne complètement l’impression d’emprunter la porte qui mène tout droit dans le monde de Monolith. On est entraîné, presque malgré soi, dans un univers puissant et impressionnant. Une arrivée à la fois épique et fracassante. La piste suivante, Engineers, ne démérite pas dans ce registre et déboîte sévère avec une musique style arcade, insérant immédiatement l’idée du « niveau bonus » comme dans un jeu vidéo, l’un des aspects défendus par le groupe dans la structuration de son album. Juste après, Fugitive continue de raconter l’histoire d’un héros malgré lui propulsé dans un univers de guerre intersidérale tandis que Darkness Visible est dotée d’un solo terrible. La suite est musicalement plus « classique » et semble presque un ton en dessous d’un point de vue intensité (j’ai dit « presque ») par rapport à l’entame si puissante de l’album. Ceci dit, Pandaemonium ravive les sons épiques des premiers mètres de Nexus : Surprenantes, mélancoliques, avec un rythme désarmant, les mesures à la fin de la première partie de ce titre semblent faites pour laisser un temps de réflexion, alors que notre héros est pris au piège. Heureusement, il est secouru dans Compassion qui ré embraie sur une allure plus soutenue, et Monolith réserve encore une fois une surprise qu’il ne serait pas juste de dévoiler. Jusqu’ici, on retrouve parfaitement le schéma des histoires et films héroïques où au bout d’un combat épique, les forces ennemies semblent prendre le dessus et où seule une intervention surnaturelle peut renverser le cours des choses. Quelques titres plus loin, après Search qui redonne espoir au protagoniste, alors que l’album touche à sa fin, Vision apporte comme un nouveau « genre » sur cette œuvre déjà très complète et fournie, avant que l’outro intégrée ne sonne les dernières mesures de Nexus.

Bref, Monolith nous entraîne sans difficulté dans son monde. Sans même savoir au préalable quelle est leur approche, on la devine dès l’entame lorsqu’on devient le « héros malgré lui » de ce brillant opus et que, d’entrée, on est plongé dans l’ambiance du combat épique et intergalactique d’un monde fictif, et il y en aurait encore tellement à dire… Mais je vous laisse le soin de découvrir par vous-même.

Une chose est sûre : Il y en a tant à entendre qu’une fois fini, la première chose à faire est de relancer la lecture pour une nouvelle épopée en attendant le 4e album promis par nos canadiens. Mon diagnostic : Un très bon album et rien à jeter.

Et voilà l'intégralité de l'album, Nexus

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