Hard'n Rock 10 @l'A.R.C.A.D.E.

13 Octobre 2024

Hatman Programmation retrouvait le public ce 12 octobre à l'ARCADE pour le Hard'n Rock Festival, dixième édition, avec des groupes de France et d'ailleurs remontés comme jamais !

Comme d'habitude, après des mois à jongler pour préparer le meilleur festival possible, cette année ne déroge pas à la règle et la journée semble n'avoir duré qu'une fraction de seconde !

Mais elle ne fut pas dépourvue de moments... Mémorables. Alors comme d'habitude : Pas le temps de se poser, ya plein de choses à raconter !

Pour ceux qui me connaissent, vous le savez je vous emmène backstage au maximum. Et j'étais carrément intenable en plus.
(du coup si vous voulez juste la partie concert faut cliquer là)

Cependant cette fois ci je suis arrivée plus tard que d'habitude sur place : Une mission cruciale se déroulait en cuisine ! Hé oui l'emballage des pâtisseries pour le stand de restauration n'allait pas se faire tout seul !

Bref on est arrivé sur les coups de 16h à l'Arcade où tout se mettait déjà bien en place, notamment dans ce qu'on appellera le Hall Inférieur (parce que c'est en bas des escaliers), lieu où l'on pouvait échanger avec les groupes, acheter leur merch, et découvrir les expositions de photos retraçant 9 années de Hard'n Rock. C'était si beau !

Il y a les beaux formats encadrés de Barzuk Photo, qui fera signer un portrait d'Erik Jayk par l'intéressé.

En outre, le photographe Michel Robert a couvert toutes ces éditions passées et le voyage dans le temps valait le détour. J'étais déjà en train m'extasier (alors que j'étais moi même présente à ces concerts) : "Ooooh, Cachemiiiire" , de photographier les photos (photoception) et de les envoyer aux musiciens en mode "oh regarde c'est toi" (Raf de Dope Out, Francesco de Tygers Of Pan Tang...) - Mais évidemment que c'est eux, ils y étaient, bougre d'ânesse-, de gesticuler devant la photo de FAWL "Oh regardez c'est mes chouchous !". Purée, Morglaz, t'as pas mieux à faire là ?

Si.

Direction les loges pour déposer le barda et faire un peu l'état deslieux.

Dope Out, capturés par Michel Robert en 2017, et les Tygers Of Pan Tang photographiés par Barzuk en 2023

L'ambiance chaleureuse du Hard'n Rock

Dans le couloir je croise le chanteur de Harsh, aisément reconnaissable à son look et sa chevelure "oreo". Et là il me tend la main avec un grand sourire : "Bonjour, je suis Albert le chanteur de Harsh". [Moi, me liquéfiant :] Morglaz, je m'appelle enchantée !

Ok j'ai menti, j'ai pas vraiment dit ça, mais quand même, j'étais pas prête ; Ces derniers temps il est vrai que les groupes n'étaient pas toujours hyper versés dans le contact chaleureux. Je commençais à m'habituer aux vagues "bonjours" lancés à la volée. Mais cette édition du festival, PARDON ?

Tous les artistes que j'ai croisé ont été absolument charmants et sympathiques. La bonne ambiance du Hard'n Rock était-elle de retour ?

Ca a réactivé mon côté fangirl.

Alors oui l'année dernière j'ai eu le contact privilégié avec les Tygers puisque je faisais la traduction et que c'était le feu, mais quand même, globalement c'était un peu plus difficile de vraiment échanger avec les gens. Alors que cette année... Bah c'était gratiné !

Tu croises des chevelus partout dans les couloirs, en même temps entre Rakel Traxx, Harsh, et même Chop Soad qui a un frontliner bien toisonné, y'avait de quoi faire. Et à chaque fois, c'est un bonjour avec le sourire, même contact avec Cover (malgré la présence du chien de la peur, parce que j'ai peur du chien).

Bref revenons à nos moutons.

Direction la scène pour les balances.

Les balances et la préparation

Comme on n'est pas là pour enfiler des perles, quoique c'est très joli les perles, tous les membres de l'asso tournent pour remplir les différentes missions à réaliser : Réalisation des sandwiches pour la buvette, emballage des parts de far et des donuts, mise en place de la billetterie, du stand Hatman, de la salle de dîner... On a virevolté comme ça pendant que les groupes se succédaient aux balances. Cover dans le Hall Supérieur (par opposition au Hall Inférieur, si vous avez suivi), les autres dans la grande salle.

J'ai checké les balances de Rakel Traxx, beaucoup trop curieuse et hypée. Et quand ils ont joué un morceau de chauffe pour s'assurer que tout était au poil... Tout le monde a rappliqué : Musiciens des autres groupes ou membres de l'organisation, on a été attirés comme des moustiques par un camping en Camargue, c'était tellement alléchant et accrocheur !

J'ai aussi vu un peu les balances de Chop SOAD. Les copains n'étaient pas sûrs d'apprécier le spectacle, n'ayant vu que des vidéos de live pas forcément avantageuses. Et quand tu les vois arriver, tu t'attends absolument à rien. Ils sont... Normaux. Surtout comparés aux autres groupes qui sont déjà sapés comme jamais ! Mais tout réside dans l'effet de surprise ! Gros son et interprétation sérieuse allaient ravir les oreilles des festivaliers à coup sûr !

Installation des groupes et balances

Ouverture des portes, début des festivités

Pour nous c'était hyper tendu niveau timing : Le service de restauration pouvait commencer à 19h et moi, j'ouvrais la billetterie à la demie. Tout le monde s'est retrouvé dans la grande salle et l'ambiance continuait d'être absolument superbe ! N'ayant pas forcément de place j'ai occupé un coin de table avec le groupe Cover qui m'a gentiment accueillie, le temps d'aspirer l'assiette et d'être prête à attaquer la foule.

Le public a investi les lieux, découvrant la zone merch' et l'expo photo ou bien se ruant sur les sandwiches afin d'être prêts à attaquer la soirée. Ambiance consultation quand on a sorti la carte vitale pour le règlement d'une place..! Innocente erreur évidemment. On a accueilli des invités de marque comme l'inégalable Eliott Raveau, deux membres de Doorshan, une kyrielle de photographes/journalistes radio, webzine, journaux, d'anciens membres de Hatman Prog...

Et puis sans même qu'on s'en rende compte, le premier set a commencé.

N'ai pas pu en voir grand chose car je devais rester autour de la billetterie au cas où des retardataires auraient besoin d'acheter un billet, étant la seule et unique maîtresse de cette technologie incroyable qu'est le lecteur de carte bleue. Cela ne m'a par contre pas empêchée d'aller faire le tour des stands des groupes tant qu'ils étaient encore calmes.

L'espace merch' ©Jim Tonic ©Morglaz

J'ai donc eu le plaisir de rencontrer Séverin et Florian, affiliés à Harsh, l'un comme guitariste, l'autre comme vendeur/roadie/photographe/relations publiques. Et là, la tendance se confirme. Le sourire sincère des gars c'était vraiment précieux et une très belle récompense de tous ces mois de préparation. Bref j'ai acheté un badge et j'ai eu plein de stickers en cadeau ! Quelle affaire !

En compagnie de bourrin dans la zone merch

J'ai poursuivi ma découverte au stand de Chop SOAD, représenté par l'asso' Hartis Prod. On pouvait y découvrir les autres groupes chapeautés par l'association ainsi qu'un travail d'artisanat bijoutier tout à fait unique : Des bijoux créés à partir de cordes de guitares et autres baguettes de batteries usées, donnant des objets uniques ayant chacun leur "petite histoire".

Dernier arrêt du côté de Wildstreet où le bassiste, Kevin, malgré son look sombre, très raccord avec l'univers du groupe, m'accueille tout aussi chaleureusement que les autres musiciens ! J'en repars avec un pin's également ! Victoire !

J'avais prévenu que j'avais activé le mode fangirl.

Chop SOAD en ouverture, Cover en interlude.

Comme promis c'est le groupe Chop SOAD qui a lancé le festival avec ses reprises propres des titres des incontournables System Of A Down. Sans chercher la surenchère d'un look de scène imitateur, les musiciens bien discrets ont livré une prestation solide et bien sonore. Les copains ont été très agréablement surpris et tout le monde a semblé être d'accord : Ce premier groupe entamait la soirée sous les meilleurs auspices, chauffant l'Arcade à blanc.

Mais pas de temps mort pour les festivaliers car dès le set terminé, un autre commençait dans le hall avec les Havrais de Cover. Sans savoir à quoi s'attendre, là encore la surprise a été entière : Le répertoire et l'interprétation étaient millimétrés et calculés, pour correspondre au set up du lieu. Dans sa très belle robe, la chanteuse a envoûté l'assistance en chantant des morceaux qui semblaient faits pour elle, accompagnée de ses musiciens. L'intermède était parfait !

Belle interprétation des titres de SOAD ©Jim Tonic

Rakel Traxx énergise l'Arcade de plus belle

Là, ça commençait à m'intéresser de plus en plus. Alors j'ai faussé compagnie à mes collègues et ai pris place dans la salle de concert pour profiter de l'ambiance électrisante de Rakel Traxx.

A la base, c'était pas LE groupe que j'avais le plus hâte de découvrir mais en écoutant la playlist mélangeant des titres des différents groupes à l'affiche, c'est bien le son des marseillais qui m'a le plus accrochée. Bon mon presque regret c'est que finalement, y'avait limite plus de gens armés d'appareils photos au pied de la scène que de gens en purs spectateurs. (C'est une exagération. Mais quand même !)

Le groupe déroule ses morceaux, jusqu'à Red N'Hot qui vraiment ne quitte plus mon jukebox cérébral. Les musiciens s'appliquent à délivrer un show qui vaut le détour, dans un déchaînement maîtrisé. Les solos déchirent, la voix est top, les looks de scène sont magiques (attends le pantalon estampillé Rakel Traxx il en jette !), et l'énergie déborde.

C'est un groupe à l'identité bien marquée qui performe dans un style assumé. Un peu moins populaire que SOAD qui a déroulé juste avant eux, mais ne vous inquiétez pas vous avez gagné mon p'tit coeur.

En plus eux aussi sont vraiment sympa comme c'est pas permis ! Au stand ils discutent, ils vannent, ils signent leurs dédicaces à la chaîne dans la bonne humeur... J'ai shoppé un badge (oh, comme c'est étrange) et un poster signé, je repars avec un miroir de poche au nom du groupe en prime qui va être du plus bel effet devant la patronne.

Toi qui organises des concerts en région Normandie : Appelle Rakel Traxx. On veut les revoir. Ils sont super à tous égards.

Harsh ou l'élégance

Après un autre arrêt Cover (non non non pas un arry cover STOP madame vous sortez.), place aux parisiens de Harsh. Ce groupe, on ne l'a pas trouvé sous le sabot d'un cheval. En fait c'est BlackRain, venus fouler la scène du Hard'n Rock deux années auparavant, qui nous ont lâché leur nom. L'info était GOLD. La preuve : Le quatuor a fait l'unanimité !

Une belle présence scénique, un travail abouti, le show est soigné et la qualité semble monter d'un cran supplémentaire tandis que le groupe alterne titres mélodiques et morceaux plus lourds, on ne s'ennuie pas, et tout cela en gardant une ambiance festive sur scène. Ca sautille, ça bouge, et on voit qu'ils sont contents d'être là !

Harsh c'est le partage et franchement ils ont la CLASSE. Ils ont pris le temps de remercier tout le monde, chaque groupe à l'affiche un par un, les techniciens, l'asso Hatman Prog, donc déjà, ça fait plaisir...

Non seulement ça, mais en plus, ils ont invité Rakel Traxx sur scène pour un jam totalement improvisé sur Johnny B Goode, parce que "ça fait longtemps qu'on voulait jouer avec eux". Et c'était la première fois qu'ils se voyaient. Est-ce que c'est pas trop chouette ce genre de moments ? Chop SOAD a aussi eu le droit de partager la scène. Plus on est de fous...

Rakel Traxx assistant au set de Harsh ©Jim Tonic

On avait la p'tite larme à l'oeil. Encourager les échanges entre les groupes, les mettre en contact, c'est un peu émouvant. C'est une de nos missions, chez Hatman : Etre au service des groupes, leur ouvrir des opportunités...

HARSH @l'A.R.C.A.D.E. ©Morglaz

HARSH @l'A.R.C.A.D.E. ©Jim Tonic

Wildstreet en tonalités plus obscures

Après le passage de ces groupes au ton festif, Wildstreet a fait son entrée sur scène. J'ai manqué le début, trop occupée à squatter le stand de Rakel Traxx, oui, j'avoue tout.

Dommage qu'une partie du public, un peu fatigué ou venu spécialement pour un groupe, ait décidé de quitter les lieux ; ça n'a fait qu'augmenter le sentiment sombre qui régnait dans la salle lors du passage du groupe New Yorkais. Wildstreet ne cache pas le côté déchiré de son hard rock, et le frontman Erik Jayk a une image et une personnalité scénique tout à fait en adéquation avec cette identité.

L'atmosphère apportée par le groupe américain n'est plus à l'élégance ni à la fiesta, mais les musiciens donnent le meilleur d'eux-mêmes. Morceau très attendu, Sick To Death ne convainc pas et il faut attendre l'instrumental Midnight Gypsy, où le chanteur passera à la guitare, pour raviver les espoirs. La tendance s'inverse, notamment grâce aux efforts et au professionnalisme des très bon musiciens qui font partie du groupe : D.D. Star à la batterie donnant le rythme dans une débauche d'énergie qui inspire le respect, Wrath Starz très sérieux à la guitare et salué pour son jeu, et Kevin Scarf à la basse, motivé et lui aussi donnant le meilleur de lui même pour cette salle de l'arcade. On est resté jusqu'au bout pour leur témoigner notre soutien !

Finalement après ce faux départ, le morceau Poison Kiss confirme -quoique tardivement- le retour sur les bons rails de ce chant qui nous manquait tant.

On est un peu emprunté sur cette fin de festival, mais pas le temps de tergiverser : Tout le monde s'active ! Toute l'orga' commence à ranger sans tarder. Perso', puisque je suis dans la salle de concert, je me donne pour mission de ramasser tous les gobelets de bière vides qui traînent. On rassemble tout, chacun y mettant du sien, et en un peu plus d'une heure tout est débarrassé.

Bilan

Grosse soirée que celle des dix ans du Hard'n Rock Festival. D'excellentes rencontres, des p'tits problèmes techniques, vous avez vidé le bar !

Vous avez globalement beaucoup aimé les groupes, sur la main stage comme sur la scène off (mais arrêtez moi si je me trompe. Enfin, arrêtez moi, uniquement si vous êtes un représentant de la loi, sinon vous n'avez pas le droit, et du droit, j'en ai fait !).

La rétrospective a attiré les regards et on a été absolument ravis de voir le public échanger aussi librement avec les groupes ! J'espère que vous y avez trouvé votre compte et qui sait.... Peut-être à l'année prochaine ?

En attendant, photo dump ci dessous et n'hésitez pas à stalker Metal Décadence et Barzuk Photos / MetalDream Webzine ou Adèle pour d'autres clichés et reports !

Merci au partages de Jim Tonic et Habby Gavennie !

Merci au partages de Jim Tonic et Habby Gavennie !